Cyril Berthault - Jacouier

 

 

 

 

 

"je hurle ce matin de te savoir absent. je qu'à deux nasses.
la mort du vol. je me débouche. confus sous tes reins.
je me tue de trêve. âmor. "

 

 

 

"au plat de tes ombres, le rêve est songeur.
médusée par le fond,
la torpeur du jour dessine tes absences."

 

 

 

"au bord même de la vue, je me demande encore à quelles fenêtres te chauffes-tu.
 tes blancs si hauts n'ont rien de la rigueur de mes bas noirs.
 entre les deux, les ciseaux de nos doutes retaillent la plage.
 les galets acérés sont des armes inexorablement blanches.
 les eaux troubles disqualifient nos marées.
 la tâche macadam sera peut-être rouge, mais en attendant,
et à deux mains, dansons veux-tu bien."

 

 

 

"les voiles au ciel dévoilent sans fin mes plus intimes abstractions.
 ça démange l'intérieur et ça déménage l'extérieur.
 s'abstraire du lieu c'est sortir, juste un peu, du cadre de mes idées fixes.
 j'aime à perturber nos lignes d'horizons de confusions tremblantes.
 ça palpitait fort ce matin dans nos lointains. "

 

 

 

 

ur ton ventre, peau du chagrin, fines rayures à serrer,
 je dépose des mots d'un autre âge. je ne parviens pas à relire l'histoire.
 les sens en confusion ombrent les lignes de desseins sans perspective.
 il a neigé ce matin. tout a fondu très vite."